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Savez-vous d'où vient le terme "Alopécie" ?
Ce nom vient du latin alopex signifiant renard. Le renard, comme beaucoup d'animaux, perd son abondante fourrure hivernale à l'entrée du printemps (ainsi que lors de la mue d'automne dans une moindre mesure). Nous perdons nous aussi de façon normale notre "fourrure" mais d'une façon continue dans le temps, avec une légère accélèration à l'automne et au printemps dans une moindre mesure, comme le renard donc. Au delà d'un seuil, la chute trop rapide est devenue pathologique, c'est l'alopécie.
L'alopécie androgénétique est aussi connue sous le nom d'alopécie androgénique. Ces termes androgénique ou androgénétique soulignent l'importance des androgènes (hormones mâle, principalement la testostérone) dans ce type de chute et la transmission héréditaire de ce caractère.
La testostérone, sous l'action d'une enzyme que l'on retrouve notamment dans le cuir chevelu, la 5-α-reductase, est transformée (réduite) en une forme active de la testostérone : la 5-α-dihydrostestostérone (Dihydrostestostérone ou DHT).
Cette DHT va suractiver le follicule pileux pour qu'il produise les cheveux de plus en plus vite.
En accélèrant la production, les nouveaux cheveux expulsent les anciens et la durée du cycle se raccourcie. Au bout d'un moment, le follicule fatigue, les cheveux deviennent de plus en plus fins.
Après environ 25 cycles, le follicule, épuisé, n'arrive plus qu'à faire un fin duvet transparent, puis plus rien.
Le folicule, mort, va alors s'enfoncer dans le derme et disparaître
A ce stade, il n'y a malheureusement plus rien à faire.
L'origine génétique de ce type d'alopécie est bien établit. Le gène peut venir aussi bien du côté paternel ou maternel. S'il y a des chauves d'un côté ou de l'autre de votre famille, vous êtes malheureusement un bon candidat à ce type d'alopécie.
Tout dépend de la sensibilité à la DHT de vos follicules pileux. La chute peut aussi bien commencer à la fin de l'adolescence que n'arriver que beaucoup plus tard à la cinquantaine révolue.
Même si le diagnostic d'une alopécie tardive est toujours de meilleur pronostic qu'une alopécie précoce, il ne faut pas se limiter à l'âge d'apparition de la perte des cheveux pour déterminer l'évolution future vers la calvitie.
C'est l'ensemble de l'âge, du rythme de la chute ainsi que la forme d'alopécie, qui peut être localisée ou diffuse, qui vont tout tous déterminer l'avenir de vos cheveux.
Une alopécie peut ainsi arriver vers la trentaine, avec une chute importante au niveau du front et des tempes d'abord, puis ensuite vers le sommet du crâne. Elle peut tout aussi bien commencée beaucoup plus tôt mais de façon sournoise. Une large zone sur le dessus de la tête s'éclaircie tout doucement et ce n'est qu'après plusieurs années que l'on s'en rend compte. Il est aussi possible d'avoir un recul frontal qui n'apparaîtra visiblement qu'à la soixantaine.
Dans tous les cas, vous n'avez qu'un seul ennemi : le temps. Il est donc important d'abord de confirmer le diagnistic auprès d'un dermatologue pour déterminer avec lui le traitement le plus approprié si vous décidez de tenter le sauvetage de votre chevelure.
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